Construction d’une unité de méthanisation agricole

La méthanisation agricole pour aider à réduire notre dépendance au gaz naturel fossile et procurer des revenus complémentaires aux exploitants

Artelia a géré pour la société Méthacollines l’installation d’une unité de méthanisation agricole capable de traiter, par digestion infiniment mélangée en condition anaérobie, 10 500 t par an de matières organiques (fumiers, lisiers, cultures dédiées, rebut de l’industrie agroalimentaire). Elle comprend toutes les installations de stockage et d’épuration nécessaire pour assurer l’injection de ce gaz dans le réseau.

10,5 t/an

de matière organique recyclée

250 à 500 000 Nm3/an

de production de biométhane

400 à 650 k€/an

de revente de biométhane injecté dans le réseau pour l’exploitant

CONTEXTE & ENJEUX

La valorisation énergétique des déchets végétaux et animaux par méthanisation est l’une des voies actuellement encouragées pour limiter l’extraction et l’utilisation de gaz naturel fossile. Elle procure par ailleurs aux exploitants, une fois l’installation amortie, un complément de revenus appréciable. Ce type d’installation peut aussi être alimenté par des cultures dédiées (CIVE) et par des rebuts issus de l’industrie agroalimentaire. Le digestat obtenu au fil du processus de méthanisation est quant à lui susceptible d’être utilisé en tant qu’engrais.

Artelia conseille et accompagne de nombreux exploitants et syndicats agricoles dans la mise en œuvre de ces procédés de méthanisation. Pour la société Méthacollines, nos équipes ont ainsi piloté la construction d’une unité de méthanisation complète avec ses différentes cuves (maturation, méthanisation), son installation d’épuration du biogaz obtenu (140 Nm3/h), son poste d’injection dans le réseau de gaz et ses plateformes de réception et de stockage des matières et digestats. Ces installations, destinées à valoriser des fumiers, lisiers et CIVE, peut traiter de 10 500 t de matière organique par an pour une capacité annuelle de production de biométhane d’environ de 250 à 500 000 Nm3/an, susceptible de générer 400 à 650 k€/an de revente de biométhane injecté dans le réseau.