C2N CNRS Saclay
Un bâtiment de haute technicité pour la recherche en nanosciences et nanotechnologies
Pour abriter leur Centre de nanosciences et nanotechnologies (C2N), le CNRS et l’Université Paris-Sud ont voulu créer un bâtiment répondant aux exigences très élevées des expérimentations menées à cette échelle nanométrique. Artelia a donc mis en œuvre un ensemble de solutions destinées à neutraliser toutes les vibrations, à obtenir un niveau d’empoussièrement minimal et à permettre de manipuler en toute sécurité les gaz toxiques utilisés pour certaines recherches, tout en offrant aux usagers un lieu de travail très agréable.
- CNRS
- Paris-Saclay (France)
- 2013-2017
- Mandataire de l’équipe de maîtrise d’œuvre
3 500 m2
de salles blanches
5 000 m2
de laboratoires
>ISO 6
pour 50% de ces surfaces
CONTEXTE & ENJEUX
Le Centre de nanosciences et nanotechnologies (C2N) développe des recherches dans les domaines des matériaux, de la nanophotonique, de la nanoélectronique, des nano-bio-technologies et des microsystèmes. Mener des expérimentations dans ces différentes disciplines exige de disposer d’installations très particulières. Elles doivent être à la fois de très haute propreté et offrir une protection maximale contre les vibrations, car à cette échelle, les plus infimes poussières et mouvements peuvent réduire à néant tous les efforts. Artelia a donc conçu un bâtiment où chaque élément a été soigneusement étudié pour apporter des réponses techniques optimales.
Pour réduire toutes les sources de vibrations, chaque plot d’expérimentation repose sur une pyramide en béton de 600 tonnes entremêlée aux fondations du bâtiment. Nos équipes ont installé des planchers spécialement conçus pour assurer une rigidité maximale, inséré des joints acoustiques entre les dalles de béton, monté les réseaux fluides sur des cadres à ressort… D’autres installations du même ordre ont été réalisées pour atteindre le très bas niveau d’empoussièrement exigé et sécuriser l’alimentation en gaz. Au final, à chaque mètre carré de salle blanche sont associés deux étages de superstructure pour accueillir les systèmes d’aération, les réseaux fluides, gaz et électriques qui innervent les laboratoires.
Grâce à son traitement architectural, qui privilégie l’apport de lumière naturelle et l’ouverture sur l’extérieur, ce bâtiment offre également aux occupants un niveau de confort et de bien-être assez rare dans ce type de laboratoires de recherche, souvent très confinés.