Transgabonaise

Contribuer à la réhabilitation et à l’amélioration d’un axe de transport stratégique

Fonds d’investissement spécialisé dans le financement d’infrastructures publiques, Meridiam intervient sur la réhabilitation et l’amélioration la Transgabonaise, un axe routier stratégique pour le Gabon, mais fortement dégradé en raison du manque d’entretien et de l’augmentation du trafic. En respect de ses engagements ESG, Meridiam a fait appel à un consortium piloté par Artelia pour réaliser l’étude d’impact environnemental et social (EIES) de son projet.

CONTEXTE & ENJEUX

La route nationale 1 est un axe majeur qui relie Libreville, la capitale, au reste du pays. À l’issue d’un parcours de 680 km, d’ouest en est, elle permet de rejoindre Franceville, la troisième agglomération du Gabon. Certains tronçons ce cette route sont fortement dégradés, notamment à proximité de Libreville (trous, ornières, ouvrages hydrauliques et sanitaires défectueux, tronçons rétrécis, etc.), entravant la fluidité et la sécurité de la circulation.

Le projet lancé par Meridiam consiste à rénover la route dans son emprise existante (2×1 voie) avec, selon les tronçons, le renforcement de sa structure, le bitumage des sections endommagées, la rénovation du système de drainage, l’amélioration de la signalétique… Trois types de profil sont envisagés (zone urbaine, traversée de village et zone rurale) avec une vitesse maximale autorisée de 80 km/h en zone rurale et de 50 km/h en zone urbaine.

En partenariat avec Biotope et la société locale Geouide, Artelia a consulté et informé les parties prenantes tout le long du tracé. Nos équipes ont piloté une campagne de mesures (pollution de l’air, niveaux acoustiques, analyse de l’eau, de sols et de sédiments…) et modélisé les nuisances avant et après le projet. Le consortium a également mené des enquêtes communautaires et des sondages auprès des ménages sur l’ensemble du tracé. S’appuyant sur ces données, Artelia et ses partenaires ont ensuite rédigé l’étude et le plan d’action environnemental et social (EIES et PGES), ainsi qu’un plan d’action pour la préservation de la biodiversité (PAB) conforme aux recommandations de l’IFC (International Finance Corporation).